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SOUFRE, JOSÉ LUÍS PEIXOTO, ÉDITIONS DU SEUIL
Non loin du village de Galveias, dans le sud du Portugal, un étrange objet tombé du ciel s’abat sur un champ, emplissant les lieux d'une insupportable odeur de soufre. Des pluies incessantes succèdent à une chaleur suffocante, le pain et la farine prennent un goût exécrable. Autour du cratère se rassemblent bientôt les habitants, dont la vie et les secrets sont peu à peu dévoilés, soudain mis à nu au contact du mystérieux phénomène agissant tel un révélateur. Sans que sa vieille mère le sache, le facteur a fondé depuis plus de vingt ans une famille en Guinée-Bissau, où il a fait son service militaire ; désireuse de répandre son savoir, la maîtresse d'école voit son établissement saccagé et sa chienne éventrée; la tenancière du bordel est aussi une habile boulangère brésilienne; les chiens errent et vivent de drôles d'aventures; les existences se déroulent et s'entrecroisent, heureuses ou malheureuses, les rancœurs des uns et des autres ressortent, profondément humaines. Dans un style imagé, José Luís Peixoto nous livre un roman qui décrit une réalité froide, tour à tour belle et laide, parfois blessante comme la vie.
« Un des écrivains les plus brillants de sa génération. »
José Saramago
Auteur
Journaliste littéraire, enseignant, poète, dramaturge et romancier, José Luís Peixoto (né en 1974) est traduit dans plus de vingt pays. Son roman Sans un regard a obtenu en 2001 le prix José-Saramago. En 2007, Le Cimetière de pianos a reçu le prix Calamus-Otra Mirada en Espagne. En 2016, le prestigieux prix Oceanos lui est décerné pour Soufre, le consacrant comme un des plus grands auteurs portugais d’aujourd’hui.
Traducteurs
Ana Isabel Sardinha Desvignes enseigne à Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Avec Antoine Volodine elle a traduit Dribble de Sérgio Rodrigues et Mon amant du dimanche d’Alexandra Lucas Coelho.
Antoine Volodine (prix Médicis 2014 pour Terminus radieux) a traduit plusieurs auteurs russes, parmi lesquels Alexandre Ikonnikov, Maria Soudaïeva, Victoria Tokareva et Edward Limonov. Il est également traducteur de textes en portugais (Portugal, Brésil) en collaboration avec Ana Isabel Sardinha Desvignes.
Soufre, Traduit para Ana Isabel Sardinha Desvignes et Antoine Volodine, Éditions du Seuil, 2017
La mort du père, Traduit par François Rosso, Éditions Grasset, 2013
Livro, Traduit par François Rosso, Éditions Grasset, 2012
Le cimetière de pianos, Traduit par François Rosso, Éditions Grasset et Folio, 2008 et 2009
Une maison dans les ténebres, Traduit par François Rosso, Éditions Grasset, 2006
Sans un regard, Traduit par François Rosso, Éditions Grasset, 2004
Le Monde Diplomatique a invité José Luís Peixoto à écrire un article pour l'espace "Un écrivain, un pays".
CLIQUEZ ICI pour lire le texte.
Un retour dans la maison de son enfance où chaque recoin éveille un souvenir.
Une promesse: ne pas oublier son père. Et il ne l'oublie pas, car la meilleure arme contre la mort, c'est la memoire. José Luís Peixoto reconstruit le monde avant la douler et la perte. Se dévoile alors la découverte déchirante et universelle du Mal.
Un livre bouleversant, une véritable ode à l'amour du père parti trop tôt.
Traduit du portugais par François Rosso.
Editeur: Grasset
Parution: 6 novembre 2013
Tout commence par la chronique d’une bourgade dans la campagne portugaise, immobile et hors du temps, sous le joug de la dictature de Salazar, et par l’abandon du petit Ilídio, âgé de six ans, laissé un soir près de la fontaine du bourg par sa mère, une couturière « de mauvaise réputation », qui disparaît avec sa valise. Ilídio est recueilli par un maçon au grand coeur, Josué, qui l’élèvera comme son fils.
On suit alors l’enfance et l’adolescence d’Ilídio et de quelques autres personnages, on devine la pauvreté, l’étouffement, et aussi le désir réprimé mais d’autant plus violent. Puis vient le temps des premières amours, compliquées par la dictature, le temps des départs et de l’émigration vers la France.
C’est pour Ilídio, et son ami Cosme, une effrayante expédition à travers les montagnes, traqués par la police portugaise puis espagnole. Et enfin, l’arrivée en France, avec ses chantiers épuisants et ses bidonvilles, où les immigrés sont des ombres qu’on ne voit pas. Mais un jour, Ilídio rencontre Adelaide, son amour de jeunesse…
José Luís Peixoto sur "Livro" et un extrait du roman en français au site de Grasset.
L'AUTEUR :
Originaire d’un petit village du Portugal, José Luis Peixoto a débuté comme journaliste et critique littéraire, tout en publiant des textes de poésie et de prose. A 26 ans, son premier roman, Sans un regard (Grasset, 2004), porté par une écriture exceptionnelle et un univers bouleversant, lui vaut le prix Saramago. Avec ce livre déjà culte, puis Une maison dans l’obscurité, Peixoto s’impose comme l’un des écrivains les plus doués et enthousiasmants de sa génération. Il est aujourd’hui traduit dans vingt langues et publié dans les plus prestigieuses maisons de chaque pays.
Lecture de deux extraits de "Le Cimetière des Pianos, de José Luís Peixoto.
Lecture par Pascale et Olivier à la Médiathèque de Gérande.
7 Mars 2012
Dans un quartier populaire de Lisbonne, au début du XXe siècle, une famille d'artisans ébénistes est habitée par le deuil. La seule lumière vient des enfants et peut-être d'anciens pianos inutilisables, qui, entassés dans un local attenant à l'atelier, semblent attendre de revivre. Au coeur de ce roman énigmatique et puissant, un récit à deux voix. Celle du fils, Francisco, mort d'épuisement pendant le marathon des Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912, dont il raconte, kilomètre après kilomètre, le déroulement funeste tout en remontant le cours de sa vie. Et celle plus lointaine du père, mort depuis longtemps mais qui semble tout savoir sur le devenir des siens. Une prouesse littéraire servie par une écriture à fleur de nerfs, de larmes et de sensibilité.
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